Tiaret est une ville de plus de 200 000 habitants nichée à 1000 mètres d’altitude sur les hauts plateaux de l’arrière-pays de l’Ouest algérien, aux immenses paysages semi-désertiques.
Les frères capucins ont élu domicile au milieu d’eux. La communauté a été ouverte en 2006.
Avec l’Église catholique d’Algérie ils veulent vivre en effet la rencontre avec les Algériens, comme Jésus qui rencontrait et parlait avec les femmes et les hommes de l’autre rive du lac, dans le pays de la Décapole.
Cependant depuis plusieurs années d’autres chrétiens forment avec nos frères l’Église qui est à Tiaret. Ils sont jeunes, viennent de tout le continent d’Afrique francophone, de Madagascar au Burkina en passant par le Burundi, le Tchad et le Gabon. Ils ont été eux aussi accueillis par l’Algérie pour le temps de leurs études universitaires en agronomie, sciences vétérinaires, génie civil ou informatique. Garçons et filles, catholiques et protestants, ils se retrouvent à la maison de l’Église que le diocèse d’Oran a mis à la disposition des frères pour y vivre et y célébrer le culte de Jésus-Christ.
Beaucoup de choses se passent dans cette maison pour nos frères. Le grésillement de la sonnette se fait entendre des dizaines de fois par jour pour recevoir des étudiants qui viennent travailler, se rencontrer, se détendre ou bien des Algériens qui viennent parler, boire un café, donner ou recevoir un service. L’activité principale des frères est donc l’accueil. Mais dans les pays méditerranéens beaucoup de choses se passent aussi dans la rue. Échanger simplement le salut de la Paix avec les gens de la rue, n’est-ce pas ainsi que François d’Assise lui-même envisageait la vie des frères allant de par le monde ?