Les frères et les fraternités

Où nous trouver ?

Fraternité de Paris

Fraternité Notre-Dame de Paix

32 rue Boissonade, 75014 PARIS
Métro Raspail ou RER Port-Royal.
Tel. : 01 40 64 59 20
Mail : accueillboissonade@yahoo.fr

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Fraternité de Créteil

22, rue des Galets, 94000 Créteil
Mail : capucinscreteil@gmail.com
Tél. : 09 62 58 62 71

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Fraternité de Chambéry

344, Faubourg Montmélian, 73000 Chambéry.
Tel. : 0479333419 ou 0979065834
Mail : taucapcham@gmail.com ou oratoiredescapucins@laposte.net

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Fraternité de Bron

153 Boulevard Pinel, 69500 BRON.

Tel : 04 72 78 51 51

Mail : capucins.bron@gmail.com

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Fraternité d'Angers

62, rue Faidherbe, 49100 Angers

Tél. : 02 41 87 66 25

Mail : fratcap@wanadoo.fr

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Fraternité de Clermont-Ferrand

9, boulevard Lafayette,
63 000 Clermont-Ferrand.
Tel. : 04 73 42 49 38

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Fraternité de Crest

32, rue Boissonade,
75014 Paris,
Tél. : 01 40 64 59 20,
Fax : 01 40 64 59 46

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Fraternité de Lourdes

Maison des Chapelains
1 avenue Mgr Théas
65100 Lourdes
Tel. : 05 62 42 78 75
Mail : frerescapucins.lourdes@gmail.com

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Fraternité du Dusenbach

32, rue Boissonade,
75014 Paris,
Tél. : 01 40 64 59 20,
Fax : 01 40 64 59 46

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Fraternité de Tiaret

14, rue Kharroubi Abdelkader
14000 TIARET
ALGÉRIE
Tel. : 213(0)46 41 63 01
Mail : capucinsdz@gmail.com

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(Cliquez sur les épingles rouges pour retrouver toutes les informations sur la fraternité qui vous intéresse.)

Nos origines

      Le témoignage de saint François d’Assise, dans sa vie et ses écrits, a suscité tout au long de l’histoire des mouvements et des réformes au sein de sa famille spirituelle. La fraternité (c’est-à-dire la « communauté ») fondée par saint François, appelée les frères mineurs, est aujourd’hui constituée de trois groupes, qui ont chacun leur organisation propre : les Frères mineurs Franciscains, les Frères mineurs Conventuels, et les Frères mineurs Capucins.

     Les Capucins existent depuis 1525. En ce temps-là quelques frères mineurs d’Italie centrale voulurent vivre une vie de prière et de pauvreté plus proche des intentions de Saint François. Cette nouvelle branche obtint assez vite d’être reconnue par l’Eglise et se développa rapidement, d’abord en Italie et ensuite, à partir de 1574, dans tout le reste de l’Europe. Le nom de capucins leur fut donné par les populations en raison du long capuce qu’ils portaient ; au début ce n’était qu’un surnom, mais il devint assez vite le nom officiel de l’Ordre.

     Au sein de la famille franciscaine, l’Ordre des Capucins se distingue par l’accent mis par les frères sur la vie contemplative et érémitique. Cela n’empêcha pas les frères de s’insérer rapidement dans la société, surtout dans les couches les plus humbles de la population. Dans le contexte de l’église catholique, l’Ordre capucin est généralement considéré par les historiens comme une des composantes de grande importance dans la Contre Réforme, à côté des Jésuites. Aujourd’hui, les Capucins sont présents sur tous les continents.

Témoignages de Frères

Vous avez dit « Frères mineurs »?

François d’Assise a voulu que lui et ses frères s’appellent frères mineurs. Mineur a le sens de plus petit. Pour François, la notion de minorité dit mieux que celle de pauvreté l’identité des frères, leur vocation.
Etre des mineurs, c’est en quelque sorte un label évangélique, puisque c’est vivre comme Jésus qui dit : « Eh bien, moi, je suis au milieu de vous comme celui qui sert !  » (Lc 22, 27), et : « Vous savez bien que les chefs des nations leur commandent en maîtres et que les grands font sentir leur pouvoir. Il ne doit pas en être ainsi parmi vous : au contraire celui qui voudra être grand parmi vous se fera votre esclave. C’est ainsi que le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir. »(Mt 20, 25-28).

Comment les frères sont-ils des « mineurs » ?

Dans la Règle de vie des frères, formulée par François d’Assise et ses premiers compagnons, il est dit : « Que tous les frères n’aient en cela aucun pouvoir ni domination, surtout entre eux (…). Et quiconque voudra devenir plus grand parmi eux, qu’il soit leur ministre et serviteur. Et que celui qui est plus grand parmi eux devienne comme le plus petit.  » (1Reg 5, 9-12)
« Et que nul ne soit appelé prieur, mais que tous soient d’une manière générale appelés frères mineurs. Et qu’ils se lavent les pieds l’un à l’autre. » (1Reg 6, 3-4)
« Que tous les frères en quelque lieu qu’ils se trouvent chez autrui pour servir ou pour travailler, ne soient ni camériers ni chanceliers, et qu’ils ne soient pas à la tête dans les maisons dans lesquelles il servent (…) mais qu’ils soient plus petits et soumis à tous ceux qui sont dans la même maison. » (1Reg 7, 1-2)

Et François disait : « Ils sont en effet appelés Frères mineurs pour cette raison que, par l’exemple et les œuvres aussi bien que par le nom, ils doivent être humbles à l’égard de tous les autres hommes de ce monde » (CA 58)

Être des mineurs, c’est demeurer au niveau du sol

A l’évêque d’Ostie, qui aurait beaucoup aimé que des frères deviennent évêques, François répondait de manière directe : « mes frères ont été appelés mineurs pour qu’ils n’aient pas la présomption de se faire plus grands. Leur vocation instruit à demeurer au niveau du sol et à suivre les traces et l’humilité du Christ. (…) Si vous voulez qu’ils portent du fruit dans l’Eglise de Dieu, maintenez-les et conservez-les dans l’état de leur vocation et ramenez-les, même contre leur gré, au niveau du sol. » (2C 148)