Je m’appelle Arulraj et je viens du sud de l’Inde. J’ai suivi une formation à la vie religieuse pendant 14 ans. J’ ai été ordonné prêtre capucin en 2005. Puis j’ai travaillé comme assistant de curé dans une paroisse. Enfin, je suis arrivé en France en 2008.
Quelle est ton histoire ?
Je viens d’une grande famille. Il y a 4 garçons et 4 filles dans ma famille. Mes parents travaillent au champ. Ils produisent du riz, de la canne à sucre et des arachides. Je suis le troisième enfant de ma famille. Mes deux sœurs sont mariées. Les autres étudient et travaillent en même temps.
Comment es-tu devenu capucin ?
D’abord je ne connaissais pas les capucins. Mais j’avais un désir de devenir prêtre depuis mon enfance. Alors, quand j’ai fait mes études de baccalauréat dans un internat, un frère capucin est venu pour partager la vie capucine. Après son départ, j’ai exprime mon désir de devenir prêtre diocésain à un prêtre qui était le chef de l’internat et qui m’a guidé vers l’Ordre des Capucins
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Pourquoi es-tu venu en France ?
Après l’ordination sacerdotale, le provincial de la Province d’Amala Annai, Tamil Nadu, en Inde m’a proposé d’aller en France. J’ai dit oui. Parce que j’ai été baptisé par un prêtre français en 1976. Alors j’étais heureux de partir pour la France. Car c’est une chance pour moi de connaître la vie des chrétiens français et d’approfondir la vie capucine en France. Car la foi est vécue différemment d’un pays à l’autre.
Justement, quelles comparaisons fais-tu entre la France et l’Inde ?
La France est un pays développé économiquement. Il y a beaucoup de règles. Les gens sont très polis et aimables. Il y a beaucoup d’égalité entre les femmes et les hommes, le pays est propre et les routes sont bien développées mais je trouve qu’il y a beaucoup d’excréments de chiens et de chats sur les trottoirs de la rue où marchent les gens. Je pense qu’il y a peu de relations entre les gens, car chacun est individuel.
L’Inde est un pays démocratique. Il se développe maintenant. Les gens sont très forts avec leur religion et leur spiritualité. Il y a beaucoup de corruption. Les gens n’ont pas beaucoup de chance pour étudier à cause de la pauvreté. La richesse n’est pas partagée avec les autres.