Soline S. est bénévole depuis cinq ans dans la Maison Médicale Jeanne Garnier auprès des personnes en fin de vie. Elle est coordinatrice d’une équipe de 12 bénévoles qui accompagnent ces malades. Témoignage.
Les soins palliatifs
Les soins palliatifs s’adressent à des personnes atteintes d’une maladie grave et évolutive et sont des soins assurés par une équipe pluridisciplinaire (médecins, infirmières, aides-soignants, psychologues, kinés, assistantes sociales, psychomotriciennes, art-thérapeutes et bénévoles) pour une approche globale de la personne. Ils visent à améliorer la qualité de vie des malades par le soulagement des symptômes physiques, psychologiques, sociaux et bien sûr spirituels, et à assurer le soutien des proches.
L’esprit
Cent dix bénévoles œuvrent au sein de l’association AIM [1]
(Accompagner Ici et Maintenant).
Il règne un esprit particulier dans cette Maison Médicale, dit « Esprit de Jeanne ». En effet, la fondatrice lyonnaise, Jeanne, avait à cœur en plein XIXe s., avec ses aides, les « Dames du Calvaire », de soigner et surtout d’accompagner jusqu’au bout « les incurables ».
Aujourd’hui dans son sillage, nous sommes attachés à prendre soin des malades en situation difficile tant sur le plan médical, familial ou social avec le grand souci de répondre au souhait de la personne.
Rejoindre le malade dans l’instant
Une solide formation humaine et pratique est apportée aux futurs bénévoles lors de stages qui font suite à des entretiens. Une fois que la demande est acceptée, le temps de formation s’échelonne sur plusieurs mois. Il est bien sûr indispensable, pour intégrer l’équipe, d’avoir certaines qualités d’écoute, un bon équilibre psychologique ainsi qu’une grande disponibilité. Il faut être âgé de plus de 25 ans et de moins de 70 ans pour commencer la formation.
Le bénévole accompagne les malades, leurs proches et parfois l’équipe soignante. Il vient une demi-journée par semaine, de jour ou le soir. Il s’engage à la confidentialité et assiste à des réunions de soignants.
Lire la totalité de cet article, extrait de la revue Notre-Dame de la Trinité, février 2015.
Pour écrire à la revue Notre-Dame de la Trinité : nd-trinite@orange.fr