La suite du Christ à la manière de saint François d’Assise suppose de marcher avec Jésus, là où il a marché, c’est-à-dire dans la plaine des rencontres ordinaires et de la vie des hommes et sur la montagne de la prière et de la contemplation du Père éternel dans l’Esprit Saint. La plaine et la montagne caractérisent le vie franciscaine : la proximité et le retrait veulent signifier l’unité qui s’opère entre la relation fraternelle et la prière.
Choisir le Christ pauvre et crucifié : saint François a voulu imiter la pauvreté de Jésus en croix. Il l’a souvent et longtemps regardé. Il y a vu l’amour inouï de Dieu pour l’humanité de celui « qui n’a pas retenu le rang qui l’égalait à Dieu mais qui s’est anéanti » (Lettre aux Philippiens 2). Prendre le même chemin,c’est choisir un mode de vie simple, ordinaire et des activités peu reconnues.
La vie « en fraternité » est le lieu privilégié où le frère accomplit sa vocation. Elle lui fait découvrir le lien profond qui l’unit aux autres frères, avec tous les hommes et toutes les créatures de Dieu. Cette vie suppose d’entrer en relation avec tous, particulièrement les plus démunis ou exclus de la société.
La recherche de la paix et l’expression de la joie sont au cœur de l’annonce franciscaine. « Que le Seigneur te donne la paix » : le message des disciples de Jésus résonne encore dans les « cœurs franciscains » et s’expriment dans les paroles et dans les actes.