Par le baptême, Dieu communique à l’homme son projet d’amour. Ce projet invite le baptisé à s’engager plus sérieusement sur le chemin de sa relation à Dieu. Le signe positif d’un approfondissement de cette relation est la maturité et la liberté humaines et spirituelles.
Dans cet itinéraire de foi, le baptisé peut découvrir que Dieu l’appelle à occuper une place particulière pour servir le corps de l’Eglise et la famille humaine. La vocation personnelle ou particulière nous appelle à être davantage, à grandir en liberté intérieure et dans la paix du cœur.
Le discernement à poser n’est pas un choix comme les autres. Il s’agit du choix qui donnera sens et consistance à toute notre vie humaine. Il demande donc que l’on soit aidé par des personnes d’expérience.
Tous nos actes, tous nos services, doivent se situer dans la vérité de notre vocation : vocation universelle à la sainteté, vocation personnelle à une forme de vie durable, vocation de chaque instant.
A l’âge des études supérieures ou à une période de choix, il peut être bon de s’interroger sur la manière dont je cherche à choisir Jésus-Christ. Lorsque j’envisage les différentes vocations particulières, laquelle me donne de la joie ? Dans laquelle est-ce que je peux me projeter et ressentir une certaine paix intérieure ?
Par ailleurs, par des signes et des rencontres, Dieu me parle : un autre qui me connaît bien me pose la question de devenir prêtre ; intérieurement, en lisant la Parole de Dieu ou dans la prière, je me sens appelé à suivre le Christ sans que le moyen de cette suite ne soit très clair ; une amie me déclare qu’elle m’aime et m’appelle à cheminer ensemble vers le sacrement de mariage …
L’appel, qu’elle que soit la forme de son expression, invite celui qui l’entend à prendre le temps de la réponse. Cela s’appelle « discerner sa vocation », c’est-à-dire vérifier dans le temps et avec d’autres adultes de confiance (prêtres, consacrés …) que ce chemin-là, dans cette communauté ou avec cette personne, est le bon chemin qui me fera devenir adulte, vivant et heureux, en union à Dieu.
Ce n’est pas en restant seul que la recherche vocationnelle avancera. En effet, j’ai besoin d’éclairages pour m’aider à repérer des critères de choix et à approfondir ce qui me rend et me rendrait heureux. Pour ce faire, les diocèses ont chacun un services des vocations qui proposent des temps de cheminement ponctuels ou réguliers, avec d’autres personnes qui se posent la question de leur vocation et accompagnés par des personnes (prêtres, laïcs mariés, consacrés) nommés pour cela.
Il peut être bon également de visiter des communautés religieuses, de rencontrer des séminaristes … L’important est de passer d’une idée de la vocation à son expression concrète dans la réalité : c’est dans la réalité d’une vocation particulière que nous attend le Seigneur pour nous donner tout son amour.
Dans le cas d’une vocation particulière au sacerdoce ministériel (prêtre) ou à la vie consacrée, la confirmation de l’Église ou de l’Institut religieux est nécessaire pour reconnaître et authentifier l’appel reçu.