Colloque sur saint Bonaventure à Lyon : conférences et table-ronde

Un colloque à Lyon, à l’occasion du huit-centième anniversaire de la naissance de saint Bonaventure.

Vendredi 5 mai à 18h à l’Université Catholique de Lyon :
Campus Carnot - 23 place Carnot - 69002 - Salle Ozanam
Conférence de Laure Solignac : Saint Bonaventure au Concile de Lyon (1274) : une théologie de la réconciliation

En 1274, saint Bonaventure a été chargé par le pape Grégoire X de préparer le deuxième concile de Lyon, dont l’un des objectifs était la réconciliation des chrétiens de langue grecque et de langue latine séparés depuis deux siècles. Cette mission impliquait une solide connaissance de leurs incompréhensions mutuelles, mais plus encore une conception eschatologique
de la théologie, comme science de la « concorde », c’est-à-dire de l’union des coeurs.

Samedi 6 mai de 9 h 30 à 12 h 30 au Sanctuaire Saint-Bonaventure : "Une matinée avec Bonaventure" Un temps d’écoute et de dialogue en trois séquences : le théologien - le maître spirituel - le ministre général ; avec chaque fois l’audition d’un texte de Bonaventure (P. Adam) et des éclaircissements donnés par frère Luc Mathieu, Laure Solignac, frère André Ménard et Marie-Etiennette Bely. Table ronde animée par Pierre Moracchini.

Samedi 6 mai à 14h, visite du Sanctuaire et apport historique.
À 16h, eucharistie présidé par le Cardinal Philippe Barbarin à Saint Bonaventure.

Samedi 6 mai à 17h30 à Saint Bonaventure, Église des Cordeliers :
Conférence de Laure Solignac : Corps, âme, esprit : l’homme selon saint Irénée et saint Bonaventure

L’anthropologie de saint Irénée est fondée sur un verset paulinien où sont évoqués « le corps, l’âme et l’esprit ». On considère souvent que cette anthropologie tripartite a été balayée par des siècles de dualisme, puis par l’irruption, en sens contraire, de l’anthropologie aristotélicienne au XIIIe siècle. Qu’en est-il chez Bonaventure, lui qui n’a jamais lu Irénée ? Comment a-t-il formulé la possibilité pour tout homme d’être profondément animé par l’Esprit de Dieu, sans devenir pour autant un pur esprit ?